Merci de me lire, de critiquer et de partager. N'hésitez pas à utiliser une des fonctions au bas des recettes pour m'indiquer si vous avez aimé voire testé mes recettes. La cuisine, c'est la transmission. Soyez les bienvenus.
Publié le 30/01/2016 à 11:18
Une délicatesse pour la table des fêtes à venir.Un délicieux petit four tout simple mais du plus bel effet.Pour réaliser les pommes-roses ou roses-pommes, à vous de décider.
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Publié le 30/01/2016 à 1:54
La panna cotta ! On la retrouve partout, sur toutes les cartes des plus modestes pizzerias aux plus grands restaurants. Elle est déclinée sous de très nombreuses formes, et malheureusement souvent assez mal.Comment peut-on servir une chose aussi simple à faire et aussi mauvaise ? Très souvent j'ai mangé des panna cotta médiocres ; séjours prolongés dans les frigos, crème ridée et parfumée à tout ce qui l'entourait ....... La panna cotta est un dessert simple mais qui exige la plus grande fraîcheur. Elle ne se conserve pas plus de 24 heures.Comme déjà dit, il s'agit soit d'un dessert lacté simple soit d'une base pour une déclinaison au gré des envies et des saisons. On l'adjoint aux confitures les plus fines comme aux coulis frais ou encore aux fruits rafraîchis.J'aime préparer une panna cotta onctueuse et délicatement parfumée aux cerises amarena. Il s'agit de gros bigarreaux bien noirs et confits dans un sirop très épais. La cerise est étonnamment craquante et éclate dans la bouche en morceaux généreux. J'ajoute à mon dessert quelques biscuits "amaretti". Ce petit gâteau italien est parfumé à l'amande amère et se décline sous deux formes le "morbido" et le "secco", respectivement le mou et le sec. Pour cette recette, je choisis le secco.....
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Publié le 30/01/2016 à 1:49
Il existe de nombreuses variétés de pain d'épices et autant de villes tant en France qu'à l'étranger qui peuvent s'enorgueillir de mettre en avant cette spécialité.Reims, Sens, l'Alsace, l'Allemagne (Ulm), l'Angleterre offrent toutes un pain d'épices dont les recettes sont parfois très différentes. La base toutefois, reste unique : une farine, du miel et des épices.Le pain d'épices de Dijon se distingue essentiellement par le recours à la farine de blé alors que les autres sont très souvent faits à base de farine de seigle.Le pain d'épices est plus que millénaire ; si des traces de pain de sésame au miel sont connues et répertoriées en Egypte antique, Rome mettait aussi à sa table des préparations faites de pâtes frites au miel. Le pain d'épices tel que nous le connaissons en occident viendrait quant à lui de l'extrème-orient et l'on avance l'hypothèse qu'il descendrait en droite ligne d'un pain/gâteau chinois (le mi-kong), pain dont la réputation de très longue conservation aurait séduit les troupes du terrible Gengis Khan. Ce pain aurait cheminé à travers le continent avant d'échouer au Moyen-Orient. De là, des Croisés le rapportèrent dans les Flandres et la jeune comtesse de Flandres et d'Artois, également duchesse de Bourgogne, Marguerite de Flandres aurait apporté cette préparation à Dijon, siège du duché. Du fond de sa retraite du château de Germolles ( Saône-et-Loire), notre bonne duchesse nous a transmis cette spécialité qui fait encore la renommée de notre bonne vieille ville de Dijon.Jusque dans les années cinquante, la région comptait plus de quarante artisans "pain-d'épiciers". Aujourd'hui, seules deux maisons ont survécu : "Mulot et Petitjean" et "Auger".Personnellement moi, c'est ma madeleine de Proust. Entrer dans la boutique sans âge de Mulot et Petijean, contempler les boiseries anciennes et pâtinées, marcher de la pointe des pieds sur le carrelage coloré et sentir.... sentir cette odeur si caractéristique de "notre" pain d'épices. L'anis et l'anis étoilé parfument la pâte du pain d'épices de Dijon. Quel tourbillon de parfums, d'odeurs, de formes.....J'ai toujours été impressionné par les monstrueux "pavés de santé", ces pièces rectangulaires de plus de six kilos que l'on détaillait et vendait au poids. Nous allions fort souvent en acheter pour les grand- tantes, car au delà de la gourmandise, le pavé de santé était appelé ainsi car on lui prêtait une vertu indéniable : " ça fait aller " !!!!!!!!Les pains fourrés de confiture d'orange, les nonnettes, les glacés minces, les sujets .......Le goût de mon enfance ? oui, une tartine de pain d'épices plutôt sec, beurré et trempé dans un cacao au retour d'une partie de neige au pied des vignes du plateau de Chenôve, tout ça les pieds collés contre le radiateur de la salle à manger !Je fais encore régulièrement du pain d'épices sans toutefois chercher à égaler mon bon vieux pavé de santé. La recette diffère en tous points mais le goût est là. Je vous propose mon pain d'épices.Pour deux pains il faut : ( vous êtes prévenus, c'est une bombe calorique )
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Publié le 29/01/2016 à 19:34
Encore une fois, un dessert qui n'est pas sans faire remonter de bons souvenirs.Les courges plantées au bout du champ de patates qui courraient au grand désespoir de "la" tante Simone........ et quelles courges( en Bresse, celle de Papa, on prononce "Keudje" ) Une ferme bressanne avec son "sevron" ( avancée du toit ) où séchaient les "panouilles ed'treuki" ( les épis de maïs ).Gardées longtemps dans la "petite cave", elles nous promettaient un de nos desserts favoris et réellement bressan. Un plat que Maman avait appris avec ma Tante et dont elle nous régala toute notre enfance, et plus encore.Chez nous la courge est le nom générique pour tous les potirons et autres potimarrons. On utilise indifféremment le "Rouge d'Étampes", le "Gros de Paris", le "Galeux d'Eysines", ... la liste est longue. Il faut de toute façon choisir un fruit bien mûr à la chair orange vif et très ferme. Le millet est un dessert facile à faire, bon marché et rapide à préparer.
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Publié le 29/01/2016 à 19:22
e ne suis pas un grand fan du melon mais comme ça, je l'adore.
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Publié le 28/01/2016 à 23:12
Il est revenu le temps de l'Avent. Le grand Est de la France et traditionnellement la région d'Alsace sont renommés pour leurs merveilleux marchés de Noël avec à la tête de ceux-ci le très célèbre marché strasbourgeois qui s'étend aux pieds de la cathédrale. A l'origine ces petits marchés festifs avaient pour vocation la convivialité et la préparation des fêtes de Noël dans le domaine de la décoration et de l'alimentation. Les temps changent malheureusement et ces petits marchés ont beaucoup de mal à ne pas devenir des foires à gogos prêts à acheter n'importe quoi.Toujours est-il que certains entrent en résistance et continuent - heureusement - à faire fleurir les guirlandes de pains d'épices décorés, l'incontournable "Glühwein" ( le vrai vin chaud aux épices douces ) et les fameux manalas aussi connus en d'autres régions de l'Alsace sous le vocable de Mannele. En Alsacien, la terminaison "le" ou "la" est une marque de diminutif, aussi faut-il entendre par Manala ou Mannele les "petits bonhommes".Il s'agit donc d'un gateau de brioche en forme de petit bonhomme.J'en prépare aussi et je vous livre ma recette ( il en existe de très nombreuses au sein des familles alsaciennes et chacune de défendre la sienne ! )
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Publié le 28/01/2016 à 0:41
Un dessert indien que l'on trouve à la carte de tous les bons restaurants du même pays. Il a ses détracteurs et ses afficionados. Je fais partie de ces derniers. C'est une pâtisserie légère ( mais très riche ) qui permet de terminer en douceur un repas épicé et parfois fort. Il mêle avec subtilité la texture de la génoise et le sirop léger très parfumé. L'alliance de la cardamome et de l'eau de rose est parfaite. Les gulab jamun sont universellement connus et se déclinent en plusieurs recettes. Je vous confie celle que j'ai essayée à diverses reprises et dont le résultat est en tous points commun avec ce que j'ai l'habitude de commander au restaurant.
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Publié le 28/01/2016 à 0:30
Vous avez eu le malheur d'acheter un de ces lots de croissants - enfin des trucs qui ressemblent à des croissants - dans une grosse boîte plastique au supermarché et personne n'en veut ! On comprend bien, ces trucs caoutchouteux n'ont rien à voir avec un vrai bon croissant digne de la grande tradition de viennoiserie française. On les recycle ? Ok, on fait un gratin pour le goûter des enfants.
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Publié le 28/01/2016 à 0:20
Ah.... les gaufrettes. Il y a bien longtemps maintenant, en Bresse louhannaise, les repas des grandes occasions ou des fêtes carillonnées avaient coutume de se terminer par l'incontournable gaufrette.Repu et comblé par les agapes, le convive se devait d'honorer son hôtesse en dégustant les gaufrettes. Elles étaient assez souvent accompagnées de la fameuse "crème jaune", hybride de crème pâtissière et de de crème anglaise, riche en oeufs et surtout en sucre. Les oeufs venaient de poules qui se gavaient de maïs et donnaient à la crème son incomparable couleur jaune d'or.La gaufrette est connue aux quatre coins du pays et est également fortement ancrée dans le Nord de la France ainsi que dans les pays du Bénélux. La gaufrette picarde est assez proche de la bressane à la différence qu'elle est présentée à plat, quand la bressane est roulée.La gaufrette, et par extension la gaufre, est un biscuit plus que millénaire. Avant l'an Mil, on recense dans les grandes villes d'Europe des vendeurs d'oublies. Les oublies étaient des gâteaux faits de farine et d'eau, cuits dans un fer plat, généralement à empreinte.On retouve ce procédé dans la confection des hosties de l'Eucharistie catholique. Les oublies étaient une petite gourmandise vendue pour quelques piécettes par les vendeurs à la criée.Les oublies seront ainsi proposées par les crieurs jusqu'à la fin de la Renaissance française.La gaufrette que j'affectionne était quant à elle cuite dans un fer carré, et plus rarement rond, sur un trépied spécial posé au dessus des braises de la cheminée. A l'arrivée des cuisinières à bois, les fondeurs créèrent alors un support en fonte de forme ronde qui avait la particularité de s'adapter parfaitement aux cercles des cuisinières.On roulait les gaufrettes sur la main courante de la cuisinière.La fée électricité ayant détrôné la flamme, on vit alors fleurir de nombreux modèles de gaufriers électriques. Aujourd'hui, la plupart des grandes marques sérieuses proposent des jeux de plaques à gaufrettes. On les reconnait aisément à leur quadrillage très fin, parfois orné d'un motif. Elles sont soit en aluminium, soit - progrès oblige - en métal revêtu de teflon.La cuisson électrique ne m'apporte pas la satisfaction attendue ; en effet, l'électricité ne permet pas de saisir la pâte comme la flamme et la gaufrette a donc le temps de se développer un peu trop ce qui fait qu'elle est un peu plus épaisse que souhaitée. Néanmoins, si l'épaisseur diffère, l'odeur et la saveur sont bien là.La gaufrette est on ne peut plus simple à préparer. On se contente de peser les oeufs cassés et d'y ajouter leur poids en sucre et leur poids en farine !
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Publié le 28/01/2016 à 0:17
Je ne suis pas très gâteau mais celui-ci a le mérite d'être facile et rapide à préparer et de plus, surprend par son parfum unique de noix. Un biscuit sans prétention qui s'allie idéalement avec un très bon café.
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