Merci de me lire, de critiquer et de partager. N'hésitez pas à utiliser une des fonctions au bas des recettes pour m'indiquer si vous avez aimé voire testé mes recettes. La cuisine, c'est la transmission. Soyez les bienvenus.
Publié le 03/01/2023 à 18:07
Une petite douceur du 15e siècle qui nous vient de nos voisins helvètes mais qui est désormais connue par sa présence incontournable sur les marchés de Noël alsaciens au rayon des non moins incontournables bredeles. Il s'agit d'un proche cousin de nos pains d'épices français mais détaillé en petits morceaux. Les leckerlis se marient à merveille avec le vin chaud ou un bon thé.
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Publié le 24/02/2022 à 12:35
Tout le monde connait le dulce de leche très prisé dans les pays d'Amérique centrale et du sud. Cette version est toutefois bien plus méconnue mais devrait ravir tous les amateurs de café, dont je suis. La "marmelada de café" est une confiture de lait - à tort puisque il s'agit en fait de crème fraîche - subtilement aromatisée au café. Elle se déguste tartinée sur tout un cortège de choses grillées ( pain, brioche, croissants ) ou encore en garniture sur les crêpes ou les gaufres.
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Publié le 22/07/2020 à 16:17
C'est mimi un lapin, non ?Eh bien c'est très bon aussi.... en rillettes !
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Publié le 22/07/2020 à 15:44
Une bonne fois pour toutes : ce gâteau au chocolat d'origine américaine et qui pourrait, selon la légende urbaine être le fruit d'un oubli de levure, est une véritable bombe calorique ! Ça, c'est dit.Personnellement mes goûts ne me portent pas vraiment vers les gâteaux au chocolat mais là,..... je dois avouer que ..... je l'adore. La version originale est garnie de noix de pékan dont je ne suis pas vraiment adepte. Je préfère les remplacer par nos bonnes vieilles noix, fussent-elles de Grenoble ou du Périgord.
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Publié le 15/12/2018 à 16:43
La période de Noël et son cortège de festivités est sans nul doute celle ou les cuisines – dignes de ce nom – entrent en ébullition. Toutes les cultures qui sont concernées par cette célébration religieuse – n'en déplaise aux mauvais coucheurs à la laïcité mal placée – offrent à cette même époque tout un arpège de plats sucrés et salés qui résonnent dans tous les coeurs, les esprits..... et les ventres. La perfide Albion n'est pas en reste et depuis plusieurs siècles propose quelques pépites pour célébrer dignement la Nativité. Toute le monde ou presque connait, au moins de réputation, le "Christmas pudding" qui fait faire la moue aux béotiens mais qui se révèle être un dessert d'une subtile alchimie. Qui n'a pas un jour, au collège ou au lycée, transpiré sur la traduction de la "recette traditionnelle" de ce dessert et frémi à la lecture de la quantité voire la nature des ingrédients. Accumulation limite indécente de fruits secs, la "pâte" ( batter, in English !) n'est là que pour "soutenir" la garniture. Très fortement parfumé et concentrant une quantité d'alcool effrayante, le Christmas pudding traditionnel ne peut se préparer sans recourir à un ingrédient incontournable que l'on se doit d'utiliser si l'on veut respecter la tradition. La graisse utilisée et appelée "suet" en Anglais, est une graisse d'une absolue pureté et totalement neutre en gout issue du règne animal. Présentée en petits granulés d'un blanc immaculé, le suet n'est rien d'autre que de la graisse de boeuf. Cette graisse est extraite de la couche graisseuse qui entoure les reins des bovins. Si la description peut paraitre dégoutante, il n'en reste pas moins que cette graisse est de loin la meilleure.Aujourd'hui, le suet est quasi introuvable en France et on peut à défaut se rabattre sur le saindoux de porc mais ce dernier reste tout de même un peu trop prononcé dans sa saveur. Pas grave, vu le reste des ingrédients, cette saveur disparait. Le Christmas pudding, comme son cousin le Christmas cake que je vais évoquer aujourd'hui, a une autre particularité : il se prépare TRES longtemps à l'avance ; des semaines, voire des mois et d'aucuns prétendent que certaines bonnes cuisinières du Royaume-Uni le préparaient même d'une année sur l'autre. Les sucres ( fruits et sucre ) alliés aux alcools en assuraient une excellente conservation. Si lon rajoute à cela une longue cuisson ( vapeur pour le pudding et au four pour le cake ), le gâteau ne pouvait que se conserver sans risque. Traditionnellement emballé dans du "brown" ou "parchment paper", le Christmas pudding reposait sagement dans les "pantries" ( garde-manger ) des gentils intérieurs outre-Manche. La différence entre le Christmas pudding et le Christmas cake vient d'abord de la cuisson et de l'état d'humidité. Le premier est cuit à la vapeur longuement avant de se dessécher dans sa période de repos pour finalement être imbibé d'un alcool chaud et flambé au moment de servir. Le Christmas cake quant à lui est cuit au four mais sera très régulièrement abreuvé de liquide ( ne nous voilons pas la face, de l'alcool ! ) durant tout son repos, soit un minimum de trois semaines. Le jour de la dégustation il sera donc bien moelleux et se dégustera ainsi, nature. Le pudding quant à lui est servi avec une généreuse quantité de "custard" bouillant. Le custard est un ancêtre de notre "crème anglaise" mais est un fait à mi-chemin entre la crème anglaise et sa grande soeur la pâtissière.Le Christmas cake, si l'on respecte la tradition est également recouvert d'une couche de pâte d'amande avant de disparaitre sous une couche immaculée de fondant ou de pâte à sucre. Aujourd'hui donc, je souhaitais vous livrer ma recette ( résultat de plusieurs tentatives ). Ne soyez pas surpris de la quantité de fruits mais le succès du gâteau repose sur cette abondance.
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Publié le 26/11/2018 à 11:46
Le canelé connait un regain d'intérêt depuis quelques années. Cette spécialité bordelaise que j'ai personnellement découverte en 1991 alors que je venais d'arriver dans la proche région est assez peu commune et on peut le dire, ne ressemble à rien d'autre.Délicieux petit gâteau très fondant et parfumé sous une croute très craquante, il est vite devenu incontournable lors de mes virées rue Sainte Catherine. Une grande maison bordelaise les vendait dans la rue, sur des petits étals roulants aux couleurs de la marque.Le canelé est à la fois très simple à préparer mais suffisamment difficile à réussir pour dissuader quiconque a essayé au moins une fois.Il se cuit traditionnellement dans des moules de cuivre, qui, je le reconnais, coûtent un demi-bras. J'en ai quelques uns qui datent de cette époque mais pour bien faire il en faudrait 24, ce qui représenterait un investissement fort conséquent. J'ai - comme beaucoup - succombé à la mode du silicone mais mes premiers essais se sont révélés totalement catastrophiques.La raison en est simple : les canelés ( vous noterez que l'on écrit ce mot avec un seul N ! ) sont originellement cuits dans des moules individuels en cuivre qui conduisent parfaitement la chaleur, d'où le succès de la croute du canelé. Or le silicone, s'il présente plusieurs avantages certains ( encore que .... ), a ceci de particulier qu'il n'est absolument pas conducteur de chaleur, d'où un ratage quasi systématique. J'ai fait quelques essais et suis enfin parvenu à produire des canelés en tous points identiques à ceux que je dégustais à Bordeaux il y a presque trente ans.Je vous invite à suivre mes indications scrupuleusement. Tout réside dans la cuisson et dans la maîtrise du four.Ah oui, indispensable et incontournable : la préparation à canelés se fait OBLIGATOIREMENT un minimum de douze heures avant la cuisson.
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Publié le 12/10/2018 à 16:35
Un bon gâteau "de ménage". De ceux qui agrémentent les gouters d'hiver pour les enfants... et les plus grands !
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Publié le 12/08/2018 à 20:57
Une petite bombe calorique mais si bon ce gâteau. Pour les amoureux de la crème de marrons.
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Publié le 11/08/2018 à 23:09
Quoi que l'on puisse en penser l'lIe de France est un terroir, et en tant que tel, cette région a ses recettes que l'on a plutôt tendance à dédaigner ; en effet, le terroir n'est pas une accumulation d'images d'Epinal avec hommes en sabots et femmes a costumes fleuris ! L'Ile de France a longtemps été un immense jardin maraîcher qui alimentait le "ventre de Paris". N'oublions pas les asperges d'Argenteuil, les poires et les pêches des "murs à pêchers", le vrai jambon de Paris, les cultures de champignons dans les carrières de gypse et autres souterrains du génie militaire des petites et grandes couronnes....... et le flan. Oui un bon vieux et vrai flan dit "parisien". Pas si simple que cela à réussir. Il m'a fallu plusieurs tentatives pour parvenir au résultat escompté à savoir ce bon flan bien dense, plutôt lourd en bouche, juste sucré comme il faut et délicatement parfumé et SURTOUT pour obtenir sa signature : sa sublime croûte brune/noire, sa carte d'identité!
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Publié le 11/08/2018 à 22:33
Une fois encore j'ai donné libre cours à mon imagination. Un gâteau avec juste un oeuf, parfumé au cacao, au café et avec juste une pointe d'eau de fleur d'oranger.
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