Merci de me lire, de critiquer et de partager. N'hésitez pas à utiliser une des fonctions au bas des recettes pour m'indiquer si vous avez aimé voire testé mes recettes. La cuisine, c'est la transmission. Soyez les bienvenus.
Publié le 30/01/2016 à 2:09
Mes voyages dans les Balkans, en Grèce et en Turquie ont toujours été ponctués de ces délicieux moments où je dégustais, non, je l'avoue, où je dévorais les feuilletés de toutes sortes que l'on trouve dans cette partie du bassin méditerranéen.Ces mêmes feuilletés sont assez éloignés des nôtres et sont habituellement confectionnés à l'aide de très fines feuilles de pâte translucide que l'on superpose en ajoutant la matière grasse et la garniture. Ainsi en ex-Yougoslavie utilise-t-on les feuilles de "koré" et en Grèce la fameuse "pâte à filo" ; en Turquie, c'est le non moins connu "burek". L'utilisation en est très simple. A défaut de pouvoir faire ses achats dans une épicerie de tradition balkanique, je vous suggère d'utiliser la pâte à filo que l'on trouve désormais dans les hypermarchés. La pâte à filo se présente en rouleau de feuilles très fines d'environ 35 x 25 cm. Elles sont très fragiles et ne supportent pas la conservation après ouverture du paquet. Vous pourrez néanmoins les conserver quelques jours dans le bac à légumes du réfrigérateur en ayant pris soin de remettre les feuilles dans leur emballage d'origine, emballage que vous roulerez dans quatre ou cinq feuilles de papier essuie-tout humide puis dans une feuille de papier aluminium.On trouve toute sorte de garnitures en fonction des régions et des pays. Ainsi peut-on déguster des pitas au fromage, à la viande de boeuf, aux épinards, aux épinards et au fromage, aux oeufs ou encore aux pommes de terre.
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Publié le 30/01/2016 à 2:06
Une bonne pintade vaut mieux qu'un mauvais poulet !La pintade est une volaille peu onéreuse au regard de la qualité de sa chair. Toujours tendre, peu grasse, elle se prête à merveille aux préparations les plus classiques comme les plus inattendues.Je vous propose ici-même de la cuisiner afin d'étonner vos convives. Un plat d'une très grande finesse qui de surcroit est léger.Cuisinons donc la pintade.............. à la vanille. ( idéal pour une Saint Valentin soit-dit en passant ! )
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Publié le 30/01/2016 à 2:03
Un bon plat d'hiver..... de la cuisine de placard et de congélateur mais qui fait bel effet.
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Publié le 30/01/2016 à 1:57
Une petite douceur salée qui fait son petit effet.Maman a très longtemps préparé ce qu'elle appelait son "foie gras" pour les fêtes. Il s'agit en fait d'une petite terrine de foies de volailles qui se déguste avec du pain grillé. C'est assez vite écoeurant, je le concède, mais en petites quantités, le résultat est garanti.
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Publié le 30/01/2016 à 1:54
La panna cotta ! On la retrouve partout, sur toutes les cartes des plus modestes pizzerias aux plus grands restaurants. Elle est déclinée sous de très nombreuses formes, et malheureusement souvent assez mal.Comment peut-on servir une chose aussi simple à faire et aussi mauvaise ? Très souvent j'ai mangé des panna cotta médiocres ; séjours prolongés dans les frigos, crème ridée et parfumée à tout ce qui l'entourait ....... La panna cotta est un dessert simple mais qui exige la plus grande fraîcheur. Elle ne se conserve pas plus de 24 heures.Comme déjà dit, il s'agit soit d'un dessert lacté simple soit d'une base pour une déclinaison au gré des envies et des saisons. On l'adjoint aux confitures les plus fines comme aux coulis frais ou encore aux fruits rafraîchis.J'aime préparer une panna cotta onctueuse et délicatement parfumée aux cerises amarena. Il s'agit de gros bigarreaux bien noirs et confits dans un sirop très épais. La cerise est étonnamment craquante et éclate dans la bouche en morceaux généreux. J'ajoute à mon dessert quelques biscuits "amaretti". Ce petit gâteau italien est parfumé à l'amande amère et se décline sous deux formes le "morbido" et le "secco", respectivement le mou et le sec. Pour cette recette, je choisis le secco.....
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Publié le 30/01/2016 à 1:49
Il existe de nombreuses variétés de pain d'épices et autant de villes tant en France qu'à l'étranger qui peuvent s'enorgueillir de mettre en avant cette spécialité.Reims, Sens, l'Alsace, l'Allemagne (Ulm), l'Angleterre offrent toutes un pain d'épices dont les recettes sont parfois très différentes. La base toutefois, reste unique : une farine, du miel et des épices.Le pain d'épices de Dijon se distingue essentiellement par le recours à la farine de blé alors que les autres sont très souvent faits à base de farine de seigle.Le pain d'épices est plus que millénaire ; si des traces de pain de sésame au miel sont connues et répertoriées en Egypte antique, Rome mettait aussi à sa table des préparations faites de pâtes frites au miel. Le pain d'épices tel que nous le connaissons en occident viendrait quant à lui de l'extrème-orient et l'on avance l'hypothèse qu'il descendrait en droite ligne d'un pain/gâteau chinois (le mi-kong), pain dont la réputation de très longue conservation aurait séduit les troupes du terrible Gengis Khan. Ce pain aurait cheminé à travers le continent avant d'échouer au Moyen-Orient. De là, des Croisés le rapportèrent dans les Flandres et la jeune comtesse de Flandres et d'Artois, également duchesse de Bourgogne, Marguerite de Flandres aurait apporté cette préparation à Dijon, siège du duché. Du fond de sa retraite du château de Germolles ( Saône-et-Loire), notre bonne duchesse nous a transmis cette spécialité qui fait encore la renommée de notre bonne vieille ville de Dijon.Jusque dans les années cinquante, la région comptait plus de quarante artisans "pain-d'épiciers". Aujourd'hui, seules deux maisons ont survécu : "Mulot et Petitjean" et "Auger".Personnellement moi, c'est ma madeleine de Proust. Entrer dans la boutique sans âge de Mulot et Petijean, contempler les boiseries anciennes et pâtinées, marcher de la pointe des pieds sur le carrelage coloré et sentir.... sentir cette odeur si caractéristique de "notre" pain d'épices. L'anis et l'anis étoilé parfument la pâte du pain d'épices de Dijon. Quel tourbillon de parfums, d'odeurs, de formes.....J'ai toujours été impressionné par les monstrueux "pavés de santé", ces pièces rectangulaires de plus de six kilos que l'on détaillait et vendait au poids. Nous allions fort souvent en acheter pour les grand- tantes, car au delà de la gourmandise, le pavé de santé était appelé ainsi car on lui prêtait une vertu indéniable : " ça fait aller " !!!!!!!!Les pains fourrés de confiture d'orange, les nonnettes, les glacés minces, les sujets .......Le goût de mon enfance ? oui, une tartine de pain d'épices plutôt sec, beurré et trempé dans un cacao au retour d'une partie de neige au pied des vignes du plateau de Chenôve, tout ça les pieds collés contre le radiateur de la salle à manger !Je fais encore régulièrement du pain d'épices sans toutefois chercher à égaler mon bon vieux pavé de santé. La recette diffère en tous points mais le goût est là. Je vous propose mon pain d'épices.Pour deux pains il faut : ( vous êtes prévenus, c'est une bombe calorique )
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Publié le 30/01/2016 à 1:43
Recette volée lors de mon dernier passage à la foire gastronomique de Dijon, institution en l'espèce, je vous fais partager ce délice.Un oeuf poché traditionnellement posé sur une crème parfumée au plus noble des fromages : l'Epoisses.Elle constituera avec classe une entrée digne des grandes tables.
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Publié le 29/01/2016 à 19:44
Un autre plat traditionnel en Bourgogne mais qui, hélas, est tombé un peu aux oubliettes sur les tables familiales. On en trouve beaucoup dans de très nombreux restaurants mais ce qui est servi, même si très bon, ne correspond en rien à la version "paysanne" que nous avions coutume de consommer.La raison de cette différence repose sur la cuisson et la présentation. Au restaurant, les oeufs sont pochés académiquement dans de l'eau vinaigrée puis servis sur une tranche de pain grillé et aillé avant d'être recouvert de la fameuse "meurette". Chez nous, les œufs étaient cuits directement dans la meurette. Si les restaurants fuient cette dernière version c'est uniquement par pur souci esthétique ; en effet, l'albumine de l'oeuf au contact de l'acidité du vin prend une légère coloration verte en dessinant des filaments. Je vous rassure, cela n'influe en rien sur l'excellence du plat et son goût
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Publié le 29/01/2016 à 19:39
Une entrée savoureuse et raffinée............. une fois n'est pas coutume J'aime beaucoup le canard confit. Pour changer du confit tout simple ou du parmentier, je vous propose une entrée relativement simple à élaborer bien qu'elle demande un peu de temps. On peut toutefois la préparer 24 heures à l'avance et la réchauffer à la dernière minute.
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Publié le 29/01/2016 à 19:34
Encore une fois, un dessert qui n'est pas sans faire remonter de bons souvenirs.Les courges plantées au bout du champ de patates qui courraient au grand désespoir de "la" tante Simone........ et quelles courges( en Bresse, celle de Papa, on prononce "Keudje" ) Une ferme bressanne avec son "sevron" ( avancée du toit ) où séchaient les "panouilles ed'treuki" ( les épis de maïs ).Gardées longtemps dans la "petite cave", elles nous promettaient un de nos desserts favoris et réellement bressan. Un plat que Maman avait appris avec ma Tante et dont elle nous régala toute notre enfance, et plus encore.Chez nous la courge est le nom générique pour tous les potirons et autres potimarrons. On utilise indifféremment le "Rouge d'Étampes", le "Gros de Paris", le "Galeux d'Eysines", ... la liste est longue. Il faut de toute façon choisir un fruit bien mûr à la chair orange vif et très ferme. Le millet est un dessert facile à faire, bon marché et rapide à préparer.
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