Merci de me lire, de critiquer et de partager. N'hésitez pas à utiliser une des fonctions au bas des recettes pour m'indiquer si vous avez aimé voire testé mes recettes. La cuisine, c'est la transmission. Soyez les bienvenus.
Publié le 29/01/2016 à 19:13
Un bon pain de viande, le "meatloaf" américain garni d'oeufs durs à consommer chaud ou froid accompagné d'une sauce aux champignons et de pommes de terre au four. A essayer également avec une sauce au roquefort.
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Publié le 28/01/2016 à 23:02
Des légumes à croquer comme ça, du bout des doigts, à l'apéritif avec des baguettes, en petits hors d'oeuvre...... moi qui ne suis pas un grand fanatique de la verdure, je reconnais les dévorer ! En plus c'est très joli.
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Publié le 28/01/2016 à 22:48
J'ai une famille.... jusque là, rien de bien extraordinaire. Mais ma famille est bien plus étendue que ma simple famille biologique. J'ai une famille de coeur ; elle vient des Balkans, et plus exactement de Serbie. Cela fait 25 ans aujourd'hui que j'ai été adopté par cette belle et grande famille qui fait partie intégrante de mon existence. Je les aime ; j'y ai trouvé petits frères et petites soeurs qui, en plus de ma famille "de sang", me supportent au quotidien et savent être là lorsque le besoin s'en fait sentir. Cette famille de coeur a su m'apporter une richesse inestimable : une autre culture. Toutes les facettes de cette culture serbe me sont désormais familières, toutes ou presque s'entend. De cette culture, il est un aspect que je privilégie, et il ne faut pas être grand clerc pour deviner que je m'acharne encore aujourd'hui à décoder la cuisine serbe et ses mille et un trésors. Celle que je connais bien est celle du Sud de Beograd, à mi-chemin entre plaine et montagne, la région de Pozega, Uzice, Mokra Gora, Zlatibor........ C'est une cuisine que l'on pourrait qualifier - sans être péjoratif - de paysanne tant elle puise ses racines dans la terre et ses richesses. Le légume roi est avant tout le chou (kupuc) qui se décline en quelques préparations savoureuses. La meilleure d'entre elles étant - selon moi - la salade de chou. Le chou blanc, voire rouge, est émincé très finement avant d'être assaisonné de sel, poivre, vinaigre de vin et huile avec un soupçon d'eau. Cette salade qui est présente à tous les repas, est brassée à pleines mains avant d'être oubliée quelques heures. Le chou s'attendrit et devient doux tout en conservant un léger craquant. De toutes les salades, c'est la plus rafinée. A celle-ci on peut ajouter la salade serbe ( tomates concombres, oignons et parfois fromage), qui elle aussi, est de toutes les tables. En été, on assiste à des orgies de pastèques énormes ( lubenica ), de fruits savoureux et gorgés de soleil - mention toute particulière et personnelle pour la divine framboise d'Arilje ( malina ) -.Je pourrais écrire quinze pages sur mes coups de coeur et mes découvertes mais je me limiterai à celle qui m'a fait le plus chavirer. Si la culture du fromage est dit-on, française, voire néerlandaise, la Serbie n'est pas en reste avec les deux ou trois préparations laitières qu'elle connaît. La première et la plus fameuse est le "kajmak". Le lait est mis à tièdir dès la traite et écrémé. Cette crème est réservée et salée pour être longuement affinée et donne naissance au kajmak, fromage crémeux à souhait que l'on peut difficilement comparer. Il est à mi-chemin entre le beurre et la féta. Ce kajmac, malgré son prix élevé, est présent sur les tables aux côtés des salades, des légumes crus, etc.... Il accompagne divinement les viandes grillées, sur lesquelles il fond......... on frôle le péché.... non, c'est un péché. On prépare aussi l'équivalent de la féta. Cette fois le lait est emprésuré et égoutté pour donner ce "sir" que l'on mange à toutes les sauces. On le retrouve souvent râpé grossièrement sur les légumes de la salade serbe. Lorsque je vivais au Kosovo, je m'échappais aussi souvent que possible pour une des enclaves serbes et me rassasier dans un " PESTOPAN" (restaurant). On y faisait grande table de cochonnailles de toutes sortes et grillées. Les énormes saucisses ou encore le roulé à la Karadjorjevic valaient la peine de faire de nombreux kilomètres. Dans ces restaurants, on accompagnait les viandes de bonnes grosses frites maison sur lesquelles le chef râpait du "sir". Indescriptible !!!!Ici et aujourd'hui, je vais vous donner une petite recette. C'est un petit croissant au fromage qui viendra avec succès je pense, agrémenter un buffet, voire un gros apéritif. On les appelle KIFLICE, prononcer "kiflitssé".
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Publié le 28/01/2016 à 0:52
Le jambon persillé est un produit phare du terroir bourguignon, il est préparé sans distinction dans les quatre départements de la région Bourgogne. Il est préparé traditionnellement à Pâques, d'où son autre nom de " jambon de Pâques ".Au risque de passer pour un mauvais coucheur, je déplore ce que l'on trouve trop régulièrement dans les rayons des supermarchés de l'héxagone sous cette appellation. J'ai découvert avec beaucoup de déplaisir un grand nombre de préparations qui portent injustement ce nom : des espèces de terrine à la gelée dure comme de la pierre dans laquelle surnage un pauvre brin de persil frisé ( le moins bon ) et qui enrobe un morceau d'épaule sec et insipide. Le véritable jambon persillé est un régal de douceur à peine enrobé d'une douce gelée naturelle ( pas de gelée en poudre ) et réellement noyé dans un fin hâchis de persil plat. La viande doit être rosée et gouteuse à souhait, on y retrouve tous les parfums des aromates employés avec justesse et surtout l'incomparable "nez" de l'aligoté qui va la "câliner" tout au long de sa longue cuisson.La préparation est longue et un peu fastidieuse mais un tel produit mérite vraiment que l'on s'investisse sans compter.
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Publié le 28/01/2016 à 0:47
Le "hareng-pommes-à-l'huile" est un plat plus que traditionnel des bonnes et vraies brasseries parisiennes. J'en suis dingue. Je me rappelle que chez nous, c'est mon père qui les préparait à l'entrée de l'hiver. Il utilisait un grand bocal en verre et empilait avec soin les rondelles d'oignons, les tranches de carottes en alternance avec les filets de harengs coupés en deux ou trois. Quelques feuilles de laurier et le bocal passait l'hiver soit sur le bord de la fenêtre de la cuisine et par grands froids dans la véranda. Les filets de harengs venaient alors régulièrement agrémenter les repas de soir avec salade verte ou de pommes de terre. Ce n'était pas la recette traditionnelle mais je vous promets que c'était inégalable.Je veux perpétuer cette tradition et depuis toujours, je prépare mes harengs comme papa.Disposant aujourd'hui d'un grand potager, j'ai commencé à récolter ce légume dit "oublié" qu'est le topinambour. C'est un légume très gouteux qui tout en ayant la consistance du navet délivre un goût subtil de coeur d'artichaut. Il se décline comme la pomme de terre. J'ai eu alors l'idée de remplacer la pomme de terre du "harengs-pommes-à-l'huile" par des topinambours. Je reconnais que ce légume peut être un peu rebutant à éplucher mais c'est juste un coup de main à attraper !
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Publié le 28/01/2016 à 0:10
Un autre plat traditionnel de la Bresse et qui ouvrait souvent les agapes des jours de fête, le gateau de foie de volailles bressan. Ma tante paternelle, Simone, en préparait un délicieux.Servi chaud avec une excellente sauce tomate maison, bien relevée, comptant presque autant d'oignons que de tomates, c'est une entrée à la fois fine et roborative.Pour préparer le gâteau de foie de "la tante Simone".
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Publié le 28/01/2016 à 0:03
Il est vrai que l'on croule sous la pléthore de recettes de foies gras.Ma préférence est toute récente et expérimentée - avec succès - il a y a quelques jours.
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Publié le 27/01/2016 à 20:24
Il y a quelques années, même plus encore, je me rendais très souvent en ex-RFA, tant pour mon plaisir que pour les études. J'ai beaucoup fréquenté le sud de l'Allemagne et j'en garde aussi d'excellents souvenirs. Alors que je résidais quelques temps à ULM, jolie ville du Bade-Wurtemberg, il m'a été donné de goûter à l'une des spécialités de la région : la Flädle Suppe.Cette soupe que j'avais commandée dans un restaurant du Fisherviertel ( le quartier des pêcheurs ) a cette particularité d'être à la fois roborative et légère. Elle s'apprécie tant au plus froid de l'hiver que le soir venu, en été, sur l'une des terrasses en bois du Fischerviertel.
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Publié le 27/01/2016 à 20:10
Une recette que j'avais coutume de faire il y a quelques années et qui avait son petit succès d'estime. Toute droit sortie de mon esprit quelque peu torturé, je me souviens l'avoir préparée pour mes collègues un 25 décembre. Nous l'avions dégustée en entrée......... sur la terrasse, bercés par les bambous agités par les alizés et amusés par les vols de colibris qui venaient boire la grenadine des abreuvoirs tout spécialement dédiés à ce spectacle.... Je vivais en Martinique, j'avais la charge d'une maison coloniale superbe donnant sur un jardin digne de l'Eden...... et j'avais aussi une furieuse envie de faire un vrai Noël métropolitain malgré la période chaude.......... J'ai inventé cette petite recette.
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Publié le 27/01/2016 à 20:04
Un plat dont j'ai chipé la recette il y a quelques années dans le restaurant d'un ami à Dijon. Il se sert soit en entrée ( par deux ou trois ) soit en hors d'oeuvres.Il va de soi, encore une fois, que l'on se doit de privilégier les produits français et donc de choisir des escargots issus d'élevages locaux et non pas des morceaux de pneumatiques en provenance de Turquie ou encore d'un pays en "nianiaSTHAN". Le fromage qui vient sublimer ce petit feuilleté est le roi de Bourgogne, l'incontournable Époisses. Je n'aurai de cesse de le répéter, seul la fromagerie Berthaut produit un "vrai" Époisses de qualité.
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