Vous rêvez de préparer une focaccia comme en Italie ? Moelleuse à l’intérieur, dorée à l’extérieur, avec ce parfum d’huile d’olive qui met tout le monde d’accord ?
Le chef Denny Imbroisi, amoureux de ce « pain du partage », nous livre ses secrets. Préparer la pâte la veille, varier les farines, jouer sur les garnitures… Avec ses conseils simples, à la portée de tous, votre focaccia fera l’unanimité autour de la table.
Préparer la pâte la veille : gain de temps et moelleux garanti
Chez Denny, la focaccia commence toujours la veille. Son astuce consiste tout d’abord à mélanger différents types de farine, comme par exemple de la farine de sarrasin, de la farine de kamut, de la T45, de la farine complète, aux céréales, pour un résultat riche en goût et plus digeste.
On ajoute de l’eau et de la levure de boulanger fraîche et une fois la pâte formée, on la laisse lever deux heures à température ambiante.
On l’étale ensuite sur une plaque bien huilée, on couvre d’un torchon ou d’un film alimentaire et on la met au réfrigérateur pour la nuit, où elle va continuer à lever lentement.
Le lendemain matin, la focaccia est prête à cuire et à embaumer la maison. C’est une organisation simple qui permet de profiter d’une focaccia fraîche et très digeste, grâce aux deux pousses, dont celle longue au réfrigérateur.
Ingrédients :
Préparation :
Préparation de la pâte, la veille :
Réalisation de la focaccia, le lendemain :
Personnaliser selon l’humeur et l’impro
La focaccia est aussi le terrain de jeu parfait pour vos envies du moment. Denny aime intégrer parfois des graines de pavot ou de tournesol dans la pâte, ou encore de l’origan directement mélangé à la farine pour parfumer dès le début de la préparation.
La focaccia est déjà parfaite nature, mais si on a envie de la garnir, on peut y ajouter, juste avant de la cuire, des tomates cerises, des olives, des herbes fraîches…. On peut l'agrémenter comme on veut.
Le meilleur moment pour partager la focaccia c’est l’apéro. Avec un spritz, un negroni, ou encore un verre de champagne, elle devient l’alliée des moments conviviaux.
Pourquoi mélanger différents types de farines ?
Pour Denny, cette étape n’est pas qu’une question de goût.
Mélanger plusieurs farines permet d’apporter une variété de nutriments et de textures, en plus de rendre la focaccia plus savoureuse. Surtout, cela aide à réduire l’impact glycémique : en associant farines complètes, anciennes ou sans gluten, la libération des sucres dans le sang est plus progressive, ce qui évite les pics qui fatiguent l’organisme. Autre bénéfice : une meilleure tolérance au gluten.
Aujourd’hui, le blé provient souvent des mêmes variétés, ce qui peut favoriser les intolérances. En diversifiant les farines, on préserve notre confort digestif tout en gagnant en saveur. Et, cerise sur la focaccia : c’est un excellent geste anti-gaspi, qui permet d’utiliser les restes de paquets de farine qui traînent dans le placard.
Astuce du chef : servez la focaccia tiède, à partager, avec une bonne huile d’olive de table pour faire la « scarpetta » : ce petit plaisir italien qui consiste à saucer jusqu’à la dernière miette.